Au tribunal, le prince Harry sans pitié avec la famille royale !

Depuis ce 27 mars, le prince Harry est de retour au Royaume-Uni pour donner suite à la plainte déposée par plusieurs célébrités, dont il fait partie, à l’encontre de l’éditeur du Daily Mail. Ce mardi 28 mars, l’AFP a révélé ce que le fils de Charles III avait déclaré lors de sa déposition, signée le 24 février dernier. Et il est loin d’épargner la Couronne.

La perspective d’une réconciliation entre le prince Harry et sa famille s’éloigne encore un peu plus. Depuis le 27 mars, le fils cadet de Charles III se trouve à Londres pour assister à quatre jours d’audiences préliminaires censés déterminer si un procès l’opposant avec six autres célébrités à l’éditeur du Daily Mail pour “violations flagrantes de la vie privée” aura lieu. Ce mardi, l’AFP a révélé le contenu de la déposition signée par l’époux de Meghan Markle le 24 février dernier, en prévision de cette confrontation à la Cour royale de justice. Et une fois encore, le frère du prince William n’épargne pas la Couronne.

Alors qu’il évoquait ses plaintes pour piratage téléphoniques déposées à l’encontre de l’Associated Newspapers Limited, Harry a déclaré : “J’ai pris conscience que je pouvais déposer une plainte en 2018. Il ne fait aucun doute que l’Institution m’a caché pendant longtemps des informations sur le piratage téléphonique.” Clamant explicitement que Buckingham Palace était au courant des pratiques illégales du groupe de presse à scandale, le père d’Archie et Lilibet Diana n’a fait aucun mystère sur l’état de sa relation avec les membres de la Firme. “Cela n’est devenu clair que ces dernières années, lorsque j’ai déposé ma propre plainte avec différents conseils juridiques”, a-t-il ensuite précisé.

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Le prince Harry dénonce la communication “cloisonnée” de Buckingham

Dans cette déposition que l’AFP a pu consulter, le prince Harry a également affirmé que la famille royale l’avait à plusieurs reprises dissuadé d’attaquer la presse en justice car “cela pourrait ouvrir une boîte de Pandore”. “Il n’est pas exagéré de dire que la bulle a éclaté en ce qui concerne ce que je savais en 2020, lorsque j’ai quitté le Royaume-Uni”, a aussi noté le petit-fils d’Elizabeth II. Pointant par ailleurs du doigt l’éternelle devise de la Couronne, “Never complain, never explain” [Ne jamais se plaindre, ne jamais s’expliquer, en français.], Harry a admis que sa relation avec la presse était “difficile” depuis la disparition brutale de sa mère, Lady Diana, en 1997. Poursuivie par des paparazzis sous le pont de l’Alma à Paris, l’ex-épouse du roi Charles III a perdu la vie à 36 ans, alors que ses fils étaient seulement âgés de 15 et 13 ans.

Le prince a aussi fait une révélation intéressante concernant son dépôt de plainte contre le tabloïd britannique. Lors de cette déposition, il a en effet affirmé que d’autres membres de la royauté avaient décidé de poursuivre en justice certains journaux pour “violation de la vie privée”. “Il n’y a jamais eu de discussion centralisée entre nous pour savoir qui avait porté plainte, car chaque bureau de l’institution est cloisonné”, a-t-il souligné pour casser l’un des mythes persistants à propos de la Firme. “On croit à tort que nous sommes tous en communication permanente les uns avec les autres, mais ce n’est pas vrai.”

“Je porte plainte parce que j’aime mon pays”, soutient Harry

Ne souhaitant pas avoir des membres du clan Windsor s’asseoir sur le banc des témoins dans une salle d’audience, Buckingham Palace aurait clairement déconseillé aux plaignants de donner suite à leurs plaintes. “Même les articles les plus graves ou les plus suspects n’étaient souvent jamais portés à mon attention”, a-t-il ajouté à propos du temps où il était encore un membre actif de la Couronne.

Harry a terminé sa déclaration écrite au tribunal en justifiant sa démarche et en accusant la presse de manipuler les faits et les Britanniques. “Je porte plainte parce que j’aime mon pays et que je reste profondément préoccupé par le pouvoir, l’influence et la criminalité incontrôlées d’Associated Newspapers Limited”, a-t-il notamment écrit avant de conclure : “Le public britannique mérite de connaître toute l’étendue de cette dissimulation et j’estime qu’il est de mon devoir de la dénoncer.”

À seulement deux mois du couronnement de son père Charles III, il ne fait aucun doute que ces déclarations ne devraient pas apaiser les relations extrêmement tendues entre le rebelle de la Couronne et les siens.

Crédits photos : Zuma Press / Bestimage

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Le prince Harry, né en 1986, est le frère de William d’Angleterre. À sa naissance, il est désigné comme le « spare », le second fils et frère des deux futurs héritiers du trône, son père et son frère. Libre et rebelle, le prince Harry est surnommé « party Harry » à son adolescence, tant ses frasques sont nombreuses. Élève moyen et indiscipliné, fumeur occasionnel de substances décriées, fêtard invétéré, séducteur, le prince Harry se situe à l’opposé de son frère. Il va même parfois trop loin, comme lorsqu’il se déguise en nazi lors d’une soirée et fait la une des médias, ainsi vêtu. Il s’assagit en devenant soldat dans l’armée britannique, et cultive l’affection des Britanniques lorsqu’il sort en trio avec William et Kate en déplacement officiel, ou pour le plaisir. Il rencontre Meghan Markle en 2016, l’épouse en 2018 et devient papa d’Archie et de Lilibet. Entre temps, Harry est passé de « suppléant » à 6e dans l’ordre de succession au trône, lorsque William et Kate donnent naissance à George, Charlotte et Louis. Harry se sent à l’étroit à Londres, et décide de quitter ses devoirs royaux lors du Megxit : les Sussex partent aux États-Unis en 2020, en abandonnant leurs titres et leurs activités liées à la Couronne. Alors que sa grand-mère meurt en 2022, le prince Harry se détache un peu plus de sa famille en annonçant la date de sortie de ses mémoires, « Spare » en janvier 2023.

Info du 06/05/2022 ( Elizabeth II bannit Harry, Meghan et Andrew de son jubilé) – Le prince William, duc de Cambridge, et Catherine (Kate) Middleton, duchesse de Cambridge, le prince George de Cambridge, la princesse Charlotte de Cambridge, le prince Louis de Cambridge, Camilla Parker Bowles, duchesse de Cornouailles, le prince Charles, prince de Galles, la reine Elisabeth II d’Angleterre, le prince Andrew, duc d’York, le prince Harry, duc de Sussex, et Meghan Markle, duchesse de Sussex, la princesse Beatrice d’York, la princesse Eugenie d’York, la princesse Anne – La famille royale au balcon du palais de Buckingham lors de la parade Trooping the Colour 2019, célébrant le 93ème anniversaire de la reine Elisabeth II, Londres, le 8 juin 2019.

Carl Philip, âgé de 43 ans, n’a pas toute sa vie été « suppléant ». Il a même été l’héritier de la Couronne de Suède pendant 7 mois après sa naissance. À l’époque, l’héritier devait être un garçon et sa grande soeur Victoria n’était donc pas éligible au trône. Lorsque la Constitution a changé pour ne plus faire de distinction de sexe, c’est Victoria qui est devenue l’héritière de Carl XVI Gustaf, devenant alors la « doublure ». Carl Philip a, comme Harry, épousé une artiste à la désapprobation générale en 2015 : sa femme Sofia est une ancienne mannequin, tatouée et habituée du topless dans les magazines. Depuis, Carl Philip fait profil bas et travaille activement pour la Couronne de Suède.

Le roi Willem-Alexander et la reine Maxima des Pays-Bas avec la princesse Sofia (Hellqvist) et le prince Carl Philip de Suède, le roi Carl XVI Gustav et la reine Silvia de Suède, la princesse Victoria et le prince Daniel de Suède avec leur fille la princesse Estelle de Suède.

Bien que Caroline soit l’aînée des enfants du prince Rainier de Monaco et de Grace Kelly, elle n’était pas destinée à monter sur le trône. Sur le Rocher le prince héréditaire est forcément le premier né, de sexe masculin, ce qui exclut Caroline. Elle obtiendra le droit d’être « suppléante », en 2002, la Constitution monégasque ayant été modifiée à cet effet, car le prince Albert n’avait pas d’enfant à l’époque. Caroline de Monaco, malgré une vie personnelle mouvementée et parfois tragique, a toujours assumé son rôle d’ « éternelle seconde ». Elle a finalement incarné beaucoup de fonctions importantes sur le Rocher, non seulement à la mort de sa mère en 1982, mais également lorsque sa belle-soeur Charlene s’est absentée lors de sa maladie en 2021. Devenue presque la première Dame du Palais, elle a éclipsé momentanément la princesse Charlene, faisant naître des rumeurs de tensions sur le Rocher.

Pierre Casiraghi, Beatrice Borromeo (robe longue en soie brodée bleu Dior), Andrea Casiraghi, Tatiana Santo Domingo, La princesse Caroline de Hanovre, le prince Albert II de Monaco, Christian Louboutin (directeur artistique du bal 2022 avec le thème Les années 20, le retour), Charlotte Casiraghi, Dimitri Rassam et la princesse Alexandra de Hanovre, Ben Sylvester Strautmann lors du Bal de la Rose 2022.

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