Ambre Chalumeau (Quotidien) dans la tourmente : cette chronique qui a du mal à passer

L’émission Quotidien est depuis quelques jours entachée par un scandale. Celui-ci concerne la journaliste culture Ambre Chalumeau et sa chronique du jeudi 9 février sur le mythe de la rivalité entre les femmes. Sur Twitter, l’autrice d’un livre sur ce sujet pointu l’accuse de s’être appropriée ses recherches sans l’avoir citée.

Une imposture rapidement dévoilée. Jeudi 9 février, Quotidien recevait Rachida Dati en plateau et la guerre de cette dernière contre Anne Hidalgo était mise en lumière. Pour prendre de la hauteur concernant cette querelle politique de longue date, la journaliste culture de l’émission, Ambre Chalumeau, a choisi de faire sa chronique sur le mythe de la rivalité entre femmes. Pour étayer ses propos, la fille d’Arielle Saracco et de Laurent Chalumeau a donné des exemples pointus, de la mythologie grecque à certains dessins animés Disney en passant par Hollywood. Le tout sans jamais citer le nom de Racha Belmehdi, autrice du livre Rivalité nom féminin, paru en février 2022 aux éditions Favre.

Dès le lendemain de la diffusion de cette chronique, l’écrivaine de l’ouvrage dont Ambre Chalumeau s’est très largement inspirée pour alimenter sa pastille culturelle, a pris la parole sur son compte Instagram pour dénoncer ce plagiat en règle. Dans une longue publication, la jeune femme a expliqué que le jeudi matin, son éditrice et son attachée de presse l’avaient prévenue que la journaliste avait demandé son livre afin d’en parler dans Quotidien. “C’est une bonne nouvelle car une jeune autrice comme moi a toujours besoin de visibilité”, se réjouit-elle alors. Mais Racha Belmehdi va vite déchanter.

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Rachida Dati et Anne Hidalgo, Bette Davis et Joan Crawford, Jennifer Lopez et Shakira… La mise en compétition des femmes semble être un vieux réflexe.#Quotidien pic.twitter.com/9qH5BOrp3t

“Mon travail est devenu le sien en une poignée de secondes”

À aucun moment, Ambre Chalumeau ne crédite l’autrice du livre ou ne montre l’ouvrage à l’écran pour expliquer que les exemples qu’elle vient de citer sont le fruit du travail de Racha Belmehdi. “Mon travail est devenu le sien en une poignée de secondes”, déplore l’écrivaine sur Instagram qui insiste sur le fait qu’“une demi-seconde aurait suffi”. Au cours du week-end, la polémique enfle et les tweets de journalistes et féministes à prendre la défense de Racha Belmehdi se multiplient sur Twitter, demandant à la chroniqueuse de TMC de s’excuser. Mais rien. Ni Ambre Chalumeau, ni l’émission n’ont pris la parole sur les réseaux sociaux pour s’expliquer ou rectifier ce grave oubli.

Donc c’était pas une hallu, l’autrice a fait un post, non seulement Ambre Chalumeau c’est reapproprié le contenu du livre de Racha Belmehdi mais en plus elle l’a fait avec un tel sentiment d’impunité qu’elle a demandé le dit livre à la RP juste avant
??https://t.co/OvA2tJ6jDk https://t.co/lJxq0Pudft pic.twitter.com/Uelz99zW2R

#Thread
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L’histoire moche de l’autrice et de la chroniqueuse de @Qofficiel … pic.twitter.com/G7qHa9Uoty

Face au très grand nombre de réactions qu’a suscité sa publication, Racha Belmehdi a toutefois tenu à remercier ses soutiens dans un nouveau post, ce dimanche 12 février. “MERCI. À toutes les personnes qui ont liké et partagé mon post, merci d’avoir amplifié ma voix. Certains tweets ont dépassé le million de vues. Je n’en reviens pas”, a écrit l’écrivaine avant de confirmer que la chroniqueuse de Quotidien ne l’avait toujours pas contactée pour s’excuser. “Je n’ai eu aucun retour de Quotidien, ni d’Ambre
Chalumeau. Tant pis. On m’a dit qu’ils supprimaient les commentaires à mon sujet. No comment”, a-t-elle conclu. Une chose est sûre : la journaliste de 25 ans risque d’en entendre parler pendant longtemps.

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Crédits photos : Instagram @achalumax

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À la fin des années 1980, David Pujadas devient reporter sur TF1 avant de rejoindre LCI en 1994. Il a alors 30 ans et amorce une glorieuse carrière. En 2001, le journaliste rejoint France Télévisions et s’impose comme le maître de l’information. Côté style, peu de choses ont changé, à part ses lunettes, qu’il n’arbore plus.

La star de France 2, qui s’attache à percer les secrets du « monde merveilleux des affaires » dans Cash Investigation,a commencé sa carrière en 1983 sur la chaîne FR3 Caen. Puis, en mars 1990, à 27 ans, Elise Lucet prend les commandes du 19/20 sur la chaîne publique. Désormais âgée de 58 ans, la journaliste a totalement changé de look !

C’est en 1992, à seulement 23 ans que Christine Kelly fait ses premiers pas à la télé sur la chaîne Archipel 4, diffusée en Guadeloupe. Par la suite, elle quitte la présentation pour devenir journaliste. En 2000, à 31 ans, elle rejoint LCI. À 52 ans, si Christine Kelly a bien changé, elle n’a rien perdu de son charme.

Après des études de lettres et un master en sociologie politique, Apolline de Malherbe rejoint le groupe NextRadioTV. De 2008 à 2011, elle est correspondante de BFMTV à Washington et se dévoile au grand public en couvrant l’affaire DSK. Mais avant cela, en 2007, la journaliste a alors 27 ans et publie son premier essai Politiques cherchent Audimat, désespérément (Albin Michel). Côté style, Apolline de Malherbe arbore désormais un look plus moderne, mais le temps ne semble pas apparaître sur son visage.

Avant de s’imposer comme une journaliste phare du paysage audiovisuel français, Laurent Ferrari a rejoint l’équipe de Combien ça coûte ? comme chroniqueuse. De ses jeunes années, il ne reste que la couleur de cheveux. À 56 ans, Laurent Ferrari a bien changé, mais rayonne toujours autant.

Après neuf ans passés sur Europe 1, Caroline Roux débute sur le petit écran en tant que chroniqueuse dans l’émission Nous ne sommes pas des anges sur Canal + en 2005. Dix-sept ans plus tard, elle anime l’émission C dans l’air et est en charge des interviews politiques de Télématin. La journaliste n’a par ailleurs (presque) pas changé.

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