Alain Finkielkraut : Isabelle Morini-Bosc le défend après ses propos sur le viol

Isabelle Morini-Bosc aurait peut-être dû s’abstenir. Jeudi 14 novembre, sur le plateau de « Touche Pas à Mon Poste », la journaliste et chroniqueuse a tenté de défendre et d’expliquer les récents propos chocs d’Alain Finkielkraut sur le viol. Une tentative qui n’a pas franchement porté ses fruits.

Alain Finkielkraut défraye à nouveau la chronique. Mercredi 13 novembre, le philosophe était invité sur le plateau de « La Grande Confrontation », sur LCI, pour tenter de répondre à la question suivante : « Toutes les opinions sont-elles bonnes à dire ? » Une interrogation épineuse qui soulève de nombreux sujets à aborder, et qui n’a pas mis beaucoup de temps à chauffer les esprits. Face à la militante féministe Caroline de Haas, qui a évoqué le cas de Roman Polanski et des accusations de viol qui le visent, Alain Finkielkraut a emprunté un chemin rhétorique pour le moins inapproprié : « Violez, violez, violez, Je dis aux hommes : violez les femmes. D’ailleurs je viole la mienne tous les soirs et elle en a marre » a-t-il asséné, visiblement sur le ton du second degré. Sauf que, boutade ou pas, cette sortie a indigné la Toile.

Retour sur l’affaire, jeudi 14 novembre sur le plateau de « Touche Pas à Mon Poste ». Face à l’énorme polémique suscitée par les propos d’Alain Finkielkraut, c’est Isabelle Morini-Bosc qui est montée au créneau, tentant ainsi d’expliquer les déclarations du philosophe : « C’est du second degré extrêmement maladroit, je pense qu’il veut dire que quand on est marié, y a des moments où sa femme ne veut pas, et que quand on fait l’amour avec elle, quelque part, on la viole » a-t-elle lâché maladroitement, provoquant la gêne de Cyril Hanouna et du reste des chroniqueurs.  » Toute femme mariée depuis 40 ans, y a des moments où elle ne veut pas. Un jour j’ai dit en riant à mon mari ‘j’ai pas envie et si tu me payais pour changer’, c’est une boutade ! On est toujours ensemble au bout de 42 ans » a-t-elle tenté de se rattraper, concédant toutefois :  » Il a été extrêmement maladroit ça ne pouvait pas passer. » Et effectivement, ce n’est pas passé.

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