Affaire Jubillar : la raison comique pour laquelle les gendarmes ont cru s’être trompées de maison le soir de la disparition
Le journaliste Ronan Folgoas publie Le mystère Jubillar, jeudi 17 mars 2022. Dans son livre, que Femme Actuelle a pu lire en exclusivité, il raconte les premiers jours après la disparition de Delphine Jubillar. Un détail en particulier a fait douter les gendarmes à leur arrivée sur les lieux.
Delphine Jubillar
Mercredi 16 décembre 2020, à 4h50, deux gendarmes de la brigade de Pampelonne arrivent au domicile des Jubillar. Elles ont été envoyées sur les lieux après le coup de fil inquiet de Cédric Jubillar à la gendarmerie pour signaler la disparition de sa femme. Parties en direction de Cagnac-les-Mines pour débuter leur investigation, elles tombent sur une maison à l’allure étrange, aux finitions bâclées et vont même se demander si elles sont au bon endroit. D’autant que leur hôte les accueille dans une tenue des plus farfelues. Dans son livre, Le mystère Jubillar, paru jeudi 17 mars 2022, Ronan Folgoas déroule les évènements qui ont suivi la disparition de Delphine Jubillar. Parfois étonnants, parfois cocasses, ils constituent le socle de ce qui est aujourd’hui l’un des faits-divers les plus connus du pays.
« Un haut de pyjama panda »
Les deux gendarmes s’avancent vers une bâtisse construite à partir de briques repeintes en orange vif. « La maison n’est pas facile d’accès« , raconte Ronan Folgoas. « Un chemin recouvert de petits cailloux mène de la rue au garage, puis il faut gravir un talus glissant et boueux« , explique-t-il. En guise d’escaliers, Cédric Jubillar a enfoncé des parpaings dans le sol. « Les deux militaires avancent prudemment à la lampe torche de leur téléphone« , continue-t-il. Arrivées près de la cuisine du domicile, elles aperçoivent un homme par la porte vitrée. « Le maître de maison est accroupi devant la machine à laver dont il referme le hublot. Il porte un bas de jogging sombre et un haut de pyjama ‘panda’ dont la capuche blanche, ornée de petites oreilles noires, dissimule en partie sa tête. Ses vêtements semblent crasseux, et surtout, l’accoutrement est tellement comique que l’une des gendarmes se demande si elle ne s’est pas trompée de maison. Mais non, il s’agit bien de Cédric Jubillar« , écrit l’auteur. Une anecdote drôle, du moins en ce qui concerne le pyjama dans lequel l’artisan dormait. Car lorsque la gendarme le voit refermer le lave-linge, le jeune homme y mettait peut-être à laver une couette, réquisitionnée et envoyée pour analyses quelques mois après cette étrange nuit du 15 au 16 décembre 2020. Pour l’heure, Cédric Jubillar reste présumé innocent jusqu’à preuve du contraire par les autorités compétentes.
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