Affaire Jubillar : la maison de Cédric et Delphine à la "limite de l’insalubrité" ? Le rapport choc des gendarmes

Jeudi 17 mars 2022, Ronan Folgoas, journaliste au Parisien, publie Le mystère Jubillar. Le livre revient en détail sur la célèbre disparition de Delphine Jubillar, mais aussi sur la vie du couple avant les faits. En particulier dans cette maison que l’infirmière ne supportait plus.

  • Delphine Jubillar

Le couple Jubillar avait élu domicile dans une grande maison rue Yves Montand, à Cagnac-les-Mines. Reconnaissable à sa façade de briques orangée, la bâtisse avait la particularité d’être constamment en travaux. Une situation qui, à terme, était devenue insupportable pour Delphine Jubillar. La jeune infirmière ne voulait plus de « cette vie de Bidochon » et souhaitait partir pour de nouveaux horizons avec son amant. Elle disparaîtra dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, avant d’avoir pu toucher son rêve du bout des doigts. Le jour du signalement de sa disparition, les gendarmes pénètrent dans le domicile qu’ils qualifient d’à « la limite de l’insalubrité« . Des propos rapportés par le journaliste Ronan Folgoas dans son livre, Le mystère Jubillar, paru jeudi 17 mars 2022, que Femme Actuelle a pu lire en exclusivité.

« Un véritable capharnaüm »

Au moment de la disparition de Delphine Jubillar, le couple a atteint un point de non retour. Ils ne se parlent plus, ne se regardent plus et font chambre à part. Manifestement, l’entretien de la maison ne fait plus non plus partie de leurs priorités, à en croire les rapports de police. « Globalement ‘la maison est un véritable capharnaüm, à la limite de l’insalubrité’, notent les gendarmes de la police technique et scientifique dans leur rapport« , écrit Ronan Folgoas. Puis il détaille l’état des lieux : « dans chaque pièce, la poussière et la crasse semble avoir gagné la bataille. En certains endroits, l’hygiène est même presque douteuse. Dans la chambre conjugale par exemple, les enquêteurs s’arrêtent sur le drap-housse recouvrant le lit qui est maculé de traces et n’a pas dû être changé depuis bien longtemps« . Rien n’a été épargné dans la fouille de la maison, pas même le sous-sol, dans lequel les enquêteurs ont trouvé des « déjections canines » par terre. « À croire que plus personne ne fait le ménage dans cette maison« , conclut-t-il. Au-delà de la saleté apparente, la maison des Jubillar ne révèlera plus aucun secret. Passée au bluestar, un produit chimique servant à détecter les traces de sang, elle ne semble abriter aucune scène de crime. Simplement les souvenirs poussiéreux et tristes d’une vie de famille désormais totalement bouleversée par la disparition de la mère et l’incarcération du père, soupçonné d’y être pour quelque chose. Pour l’heure, Cédric Jubillar reste présumé innocent jusqu’à preuve du contraire par les autorités compétentes.


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