Accident de Pierre Palmade : la Une au vitriol de Charlie Hebdo va forcément faire parler…
Pour son numéro de ce mercredi 15 février, Charlie Hebdo a consacré sa Une à l’accident de la route dans lequel Pierre Palmade est impliqué et ayant fait trois autres victimes graves. La représentation de l’humoriste risque néanmoins de ne pas faire l’unanimité.
Chaque mercredi, ils ont l’habitude de faire parler, et cette semaine ne va pas déroger à la règle. Un nouveau numéro de Charlie Hebdo est en effet disponible dans les kiosques ce 15 février, et sa Une devrait, comme c’est souvent le cas, ne pas laisser indifférent. Fidèle à sa ligne éditoriale, le journal satirique a opté pour l’une des actualités marquantes de ces derniers jours avec la liberté de ton qu’on lui connaît. Pour ce numéro du 15 février, c’est le violent accident, survenu le 10 février sur une route départementale de Seine-et-Marne et dans lequel est impliqué Pierre Palmade, qui bénéficie de cette mise en avant.
Un dessin de l’illustrateur Salch représente ainsi l’humoriste sur un brancard avec la tête et l’avant-bras droit bandés ainsi que le pied droit plâtré. Mais ce n’est pas tout puisque son pénis, surdimensionné, est lui-aussi pansé. « Palmade… nous fait enfin rire », peut-on lire de part et d’autre de la caricature en Une de Charlie Hebdo.
Palmade nous fait enfin rire !
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Palmade, amateur de “chemsex” ?
Ce dernier détail renvoie aux suspicions de « chemsex », pratique consistant à avoir des rapports sexuels tout en étant sous l’emprise de stupéfiants, à laquelle se serait justement adonné Pierre Palmade avec les deux passagers de son véhicule qui se sont enfuis après l’accident. Le comédien avait par ailleurs été condamné, en juin 2019, à une amende 1 500 euros pour usage et acquisition de stupéfiants lors d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), dite de « plaider coupable ». Cette procédure faisait suite à sa mise en garde à vue, en avril de la même année, dans le cadre d’une enquête pour « viol, violences sous l’emprise de stupéfiants et dégradation ou détérioration d’un bien appartenant à autrui ». L’humoriste était ressorti libre de sa garde à vue, son accusateur ayant reconnu avoir menti.
“Tellement pas drôle”
Dévoilé sur le compte Twitter de Charlie Hebdo la veille de sa publication, le 14 février, la Une a déjà fait réagir certains internautes. « Magistrale Une ! », « Enfin quelque-chose de drôle sur cette terrible affaire », « Il y a longtemps que je n’avais ri comme ça devant une de vos unes », ont salué certains d’entre eux tandis que d’autres ont, au contraire, critiqué ce choix éditorial. « Tellement pas drôle, de plus en plus pathétique », « Empathie légendaire de Charlie, titre à vomir ! », « Ignoble comme toujours », peut-on ainsi également lire dans les commentaires. « Vous toujours pas », leur a même répondu un internaute. Un autre a fait preuve de plus de nuance : « Décidément Charlie, votre humour me fait grincer des dents… Mais bon, je sais, il en faut pour tous les goûts.«
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : COADIC GUIREC / BESTIMAGE
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PHOTOS – Pierre Palmade, François Cluzet, Benoît Magimel… Les stars sans tabou sur leurs addictions
Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.
Ce vendredi 10 février, Pierre Palmade a été victime d’un accident de la route, à proximité de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), aux abords de la forêt de Fontainebleau. L’enquête et les analyses toxicologiques ont démontré que le comédien, qui a percuté un autre véhicule et qui a blessé plusieurs personnes, était positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Des démons contre lesquels il luttait depuis plusieurs années maintenant. En témoignent les nombreuses prises de parole de ses amies et personnalités, qui avaientpartagé leurs craintes quant aux addictions du comédien. C’est notamment le cas de Muriel Robin, qui avait mis en garde l’acteur de 54 ans. « Muriel Robin m’engueulait parce que j’annulais parfois les séances d’écriture, après une nuit trop arrosée », avait confié Pierre Palmade au Point, en 2019.
Dans C à vous la même année, l’humoriste s’était confié sur cette addiction tenace et sur ses effets dans sa vie, personnelle et professionnelle. “La dépendance à la cocaïne est très sournoise (…). C’est la drogue la plus sournoise que je connaisse”, avait-il assuré sur France 5. “Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison, à 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur”, avait-il aussi raconté dans On n’est pas couché en 2019.
Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. “Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison.” Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.
Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.
Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythmes les soirées. “Nous, on s’est jeté dedans la tête la première”, a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue :“Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal…”
Dans les années 1980, Louis Bertignac est au sommet. Il cède à la tentation de la drogue. Sa consommation augmente à vue d’oeil. “La drogue était assez inévitable quand on était dans la rock à cette époque-là. Tous les gens qui gravitaient autour de nous nous proposaient des substances. On avait du mal à refuser, surtout moi”, a-t-il confié dans l’émission En Aparté diffusée sur Canal+. Jusqu’au jour où il apprend qu’il a une hépatite C.
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