Pourquoi choisir une crème solaire bio pour sa peau et l’environnement ?

On dit oui sans hésiter à la crème solaire bio pour se protéger des dangers du soleil. Mais on la voudrait la plus naturelle possible ! Que penser des protections solaires green ?

  • Différences entre les filtres chimiques et minéraux 
  • Quel indice UV choisir ? 
  • Solaires bio sans traces blanches 
  • Composants 
  • Protection de l'environnement

Incontournable des beaux jours et des vacances (que ce soit à la plage ou à la montagne), la crème solaire doit protéger, mais aussi être être la plus respectueuse possible de la peau de toute la famille et de l'environnement. Petit guide pour bien choisir sa crème solaire bio et naturelle.

Quelles différences entre les filtres chimiques et minéraux ? 

Elle tient dans les composants. Une protection solaire bio ne doit plus contenir de paraben, de parfums et conservateurs de synthèse, de silicones, OGM, ou perturbateurs endocriniens. Elle doit être composé de plus de 95 % d'ingrédients d'origine naturelle et de plus de 10 % d'ingrédients issus de l'agriculture biologique. Surtout, ces filtres solaires sont différents.

Filtres chimiques

Dans les produits traditionnels, ils sont issus de l'industrie pétrochimique, et donc fréquemment allergisants, mais aussi potentiellement cancérogènes, avec des perturbateurs endocriniens… En plus de contribuer fortement à la dégradation des océans.

Filtres minéraux

Dans les crèmes solaires bio, ces filtres sont d'origine naturelle, essentiellement minérale, présentant l'intérêt (démontré) de ne pas déclencher d'allergie. Ces filtres minéraux sont des pigments (principalement du dioxyde de titane et de l'oxyde de zinc, repérables sous les termes de Titanium Dioxide et Zinc Oxide), qui vont refléter les rayons du soleil comme de minuscules miroirs. C'est en renvoyant les rayons qu'ils protègent l'épiderme !

Ces deux pigments d'origine minérale peuvent être présents sous forme de nanoparticules (c'est-à-dire de particules broyées jusqu'à atteindre une taille microscopique). Ces nanoparticules sont autorisés par le rigoureux label Cosmébio mais de façon encadrée : leur quantité est réglementée en nombre et en poids puisqu'elles doivent rester inférieurs à 50 % des pigments en chiffre, et moins de 10 % en masse. Elles sont donc en faible quantité et d'origine naturelle. Toutefois par souci de transparence, le label interdit d'indiquer une mention "sans nanoparticules".

Quel indice UV choisir ? 

A indice de protection égal, une crème solaire traditionnelle et une autre bio présentent la même efficacité contre les UVA et les UVB. En effet, les tests d'efficacité face aux rayons solaires sont les mêmes ! Préférez les indices de protection solaire SPF 50 pour les peaux fragiles et les expositions au soleil prolongées ( mer, montagne) en période de fortes chaleurs et les indices 30 en ville ou pour les expositions de courtes durée.   

Est-ce que les solaires bio font des traces blanches ? 

Si les soins solaires bio ont longtemps été plus difficiles à étaler (laissant des traces blanches désagréables et inesthétiques), les fabricants ont grandement amélioré la formulation de leurs produits pour éviter ces anciens désagréments. La plupart des textures sont fluides et s'étalent bien, d'autant qu'à l'inverse des crèmes traditionnelles, il ne faut pas les faire pénétrer dans la peau. Les solaires bio peuvent donner un effet légèrement irisé, dû aux pigments "miroirs" qui brillent légèrement dans la lumière. Cette facilité d'utilisation est toutefois liée à la présence des nanoparticules, qui restent pour le moment quasiment incontournables même si leur quantité est réduite dans les produits bio.

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Quels sont les autres composants d'une crème solaire bio ?

On trouve souvent de l'aloé vera pour son effet hydratant, un grand nombre d'huiles végétales nourrissantes (selon le choix du fabricant), des actifs antioxydants et anti-âge pour protéger la peau du vieillissement qu'induit l'exposition solaire. Les parfums, souvent présents, sont naturels, issus de plantes ou de fruits. A  noter l'huile de karanja, nouvel actif chouchou venu d'Inde et souvent utilisé en cosmétique ayurvédique, possède des qualités de filtre UV naturel. Toutefois, elle doit être associée à un filtre minéral pour être reconnue comme produit de protection solaire.

Pourquoi est-elle meilleure pour l'environnement ? 

Parce qu'ils ne contiennent pas de produits dérivés du pétrole, les solaires bio sont plus respectueux de l'environnement : les filtres minéraux semblent moins nocifs pour l'écosystème marin, sans sembler toutefois parfaitement inoffensifs quand ils contiennent des nanoparticules. C'est pourquoi des marques bio comme La Rosée, Acorelle, Biarritz ou Praïa ont décidé d'aller encore plus loin dans la protection de la peau et des océans en intégrant dans leur formules des filtres organiques low tox, c'est-à-dire qu'elles sont sans nanoparticules et hautement biodégradables  (un bain de 20 minutes emporte ¼ de la dose de crème dans l'eau). A cela s'ajoute le plus possible également un flacon éco-conçu.  

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