Déodorants aux probiotiques : ça change quoi ?
- Les déodorants aux probiotiques : à l’assaut des "mauvaises" bactéries
- Actifs probiotiques et actifs ultra-absorbants : le combo gagnant
- Les déodorants aux probiotiques, est-ce ça marche vraiment ?
Dans la famille des déodorants, deux grands types de produits existent : ceux qui limitent voire empêchent la transpiration (les détranspirants et les anti-transpirants), et ceux qui camouflent ou suppriment les mauvaises odeurs.
« La première catégorie, ceux qui luttent contre la transpiration, sont particulièrement pointés du doigt car ils contiennent des sels d’aluminium », explique Mahault de Guibert, co-fondatrice de la marque de cosmétiques naturels La Rosée. « Ces actifs sont certes très efficaces pour réduire la sudation mais ils sont aussi controversés puisqu’ils sont soupçonnés de favoriser les cancers du sein. La transpiration est un phénomène naturel essentiel, qui permet à l’organisme d’évacuer les toxines et de réguler sa température. En bouchant les glandes sudoripares d’où s’évacue la sueur, les sels d’aluminium forcent le corps à accumuler les toxines et l’empêchent de s’oxygéner. »
C’est la raison qui pousse un grand nombre de personnes à se tourner vers des formules déodorantes, de préférence naturelles (donc excluant certains ingrédients décriés comme les phtalates ou les parabens). Parmi eux : les déodorants aux probiotiques, qui protègent l’équilibre de la peau et neutralisent les bactéries odorantes. On fait le point sur ces formules innovantes.
Les déodorants aux probiotiques : à l’assaut des « mauvaises » bactéries
« Pour comprendre le mécanisme des probiotiques (des ferments de lactobacilles), il faut d’abord comprendre le mécanisme de la transpiration », indique Mahault de Guibert. « Les aisselles sont tapissées de glandes sudoripares dont le rôle est de produire de la sueur. L’excès de transpiration augmente le pH de la peau qui devient alors plus basique (ou alcalin). C’est cette élévation du pH qui favorise la prolifération des bactéries responsables des odeurs indésirables. »
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est donc pas la transpiration qui crée les mauvaises odeurs, mais bel et bien le microbiome cutané présent sur les aisselles, composé d’un ensemble de bactéries plus ou moins bénéfiques. Les déodorants aux probiotiques ont un mode d’action différent des déodorants classiques puisqu’ils agissent précisément sur les « mauvaises » bactéries à l’origine des odeurs de sudation. Une fois appliqués sur les aisselles via un format roll-on, ces ingrédients régulent la flore cutanée et empêchent les « mauvaises » bactéries de proliférer en favorisant leur dégradation. Bon à savoir : des prébiotiques sont parfois utilisés dans les formules des déos. Différentes des probiotiques, ces molécules viennent « nourrir » les probiotiques pour favoriser leur développement et ainsi participer à restaurer le microbiome cutané.
Actifs probiotiques et actifs ultra-absorbants : le combo gagnant
Si les probiotiques ont une action sur les bactéries, ils n’agissent pas directement sur la transpiration. Pour remplacer les sels d’aluminium qui bloquent l’écoulement de la transpiration, les fabricants de déodorants naturels misent alors sur des actifs absorbants, complémentaires aux probiotiques, qui captent l’humidité à la manière de petites éponges naturelles. « Chez La Rosée, notre déodorant fraîcheur aux probiotiques aspire naturellement l’humidité et l’excès de transpiration grâce à la terre de diatomée, un minéral absorbant et sans danger pour la santé qui agit comme une éponge », détaille Mahault de Guibert. D’autres ingrédients, fonctionnant sur le même principe, peuvent assurer ce rôle comme la fameuse argile blanche (kaolin).
Les déodorants aux probiotiques, est-ce ça marche vraiment ?
Utiliser une formule aux probiotiques est une option très intéressante lorsque l’on se préoccupe de sa santé, notamment pendant une grossesse. Pour se faire une idée définitive de l’efficacité de ce type de déodorant, quelques semaines d’utilisation sont nécessaires. En effet, les aisselles ont besoin d’un peu de temps pour se rééquilibrer après le passage d’un déodorant classique à un déodorant naturel. « On estime généralement qu’il faut un mois pour que la flore s’adapte, quand elle a été habituée aux sels d’aluminium et étouffée par des substances controversées qui ont pu la faire dysfonctionner », précise Mahault de Guibert.
En cas de forte transpiration, les premiers essais peuvent donc être quelque peu décevants. Mais il vaut le coup de persister et de faire preuve de patience ! Pendant ce temps d’adaptation, on n’hésite donc pas à réappliquer du déodorant au cours de la journée et on mise sur des vêtements amples, avec des matières naturelles, pour passer le cap de façon plus confortable.
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