Crèmes anti-vergetures : les actifs cosmétiques qui marchent vraiment
Aux États-Unis, des études ont révélé que 80% des femmes souffrent de vergetures. Et les études en France corroborent cette statistique. Quelles sont leurs causes ? Comment y échapper ? Les spécialistes nous expliquent.
La vergeture, une cicatrice bien particulière
Il s’agit bien d’une cicatrice, puisque mécaniquement elle correspond à une rupture des fibres élastiques du derme. Les coupables ? Des bouleversements hormonaux, entraînant une hyper sécrétion de glucocorticoïdes. Ceux-ci diminuent la synthèse de nos fibroblastes et freinent leur renouvellement. En même temps, une surproduction de métalloprotéases s’acharne à détruire nos fibres de collagène et d’élastine. Conséquences : moins de fibroblastes et de moins bonne qualité. S’ajoute à ce désastre cutané un phénomène inflammatoire provoqué par une tension mécanique sur nos tissus en cas de surpoids ou de grossesse : les fibres cassent, et les vergetures apparaissent. Rouges d’abord, elles palissent progressivement.
Bon à savoir : Il est plus facile de prévenir les vergetures, puis de les traiter quand elles sont rouges, plus récentes, que lorsque, plus anciennes, elles sont devenues blanches, nacrées.
Les actifs spécifiques pour traiter nos fibres malmenées
Inutile de penser agir sur les glucocorticoïdes. En revanche, il est indispensable de compenser la fragilité de la peau en l’assouplissant, en renforçant ses fibres et en l’hydratant au maximum. Pour assouplir l’épiderme, on mise sur des valeurs sûres comme les huiles végétales. L’huile de noisetier, l’huile d’argan par exemple, ont une texture particulièrement agréable et luttent en même temps contre le stress oxydatif qui fragilise nos fibroblastes. Le D-Panthénol est quant à lui un excellent relipidant qui aide la peau à fabriquer elle même ses propres lipides pour une fonction barrière parfaitement opérationnelle.
Pour booster nos fibres élastiques, il faut lutter contre les métalloprotéases, ces enzymes qui s’acharnent à les détruire. Un bon point pour la Centella Asiatica, riche en acide asiaticoside qui joue un double rôle : il facilite la production des fibroblastes et limite la destruction due aux metalloprotéases. En outre la Centella, appelée herbe du tigre est un excellent cicatrisant bénéfique donc aux vergetures rouges (la légende dit que les tigres se roulaient sur ses feuilles pour soigner leurs blessures). Bon choix encore : les dérivés de proline, un acide aminé qui est l’un des composants du collagène. L’acide glycolique est intéressant lui aussi puisqu’il agit sur le renouvellement cellulaire. La petite taille de ses molécules lui permet de descendre en profondeur pour stimuler la synthèse de nos fibroblastes.
Pour renforcer la résistance de la peau, pensons également au silicium. La prêle en est riche comme les extraits d’algues (fucus). Enfin, pour lutter contre l’inflammation et la rougeur des vergetures naissantes : le bisabolol, présent dans la camomille ou l’arbre Candeia, possède de belles propriétés anti-inflammatoires. La carnosine se révèle un puissant cicatrisant.
En parallèle, booster l’hydratation de sa peau
Pour préserver son élasticité la peau a également besoin de beaucoup d’eau. Au tableau d’honneur : l’allantoïne. Issu des plantes il favorise la régénération cellulaire, la cicatrisation des peaux agressées et c’est un excellent hydratant car il augmente la capacité des cornéocytes à capter l’eau, tout comme l’extrait d’écorce d’une plante de Madagascar, le Katafray.
Le glycerol (ou glycérine) augmente le pouvoir de la peau à piéger l’eau, qui diffuse dans les couches supérieures de la peau et y reste en réserve. L’acide hyaluronique est un excellent humectant, comme l’aloe vera, et le pyrrolidone carboxylate de sodium que je repère sous le nom de PCA Na sur les étiquettes et qui entre dans la composition du NMF ce facteur naturel d’hydratation.
Dernier recours, des traitements en médecine esthétique
Les vergetures anciennes, le plus souvent nacrées, résistent généralement aux soins cosmétiques. Elles peuvent néanmoins être traitées par le laser C02 ou la radio fréquence fractionnée. Elles ne disparaîtront jamais tout à fait mais elles seront moins visibles. Enfin pour les vergetures très larges le chirurgien peut être d’un dernier recours : il rapproche les bords de peau saine et les suture. Résultat ? Une fine cicatrice certes, mais bien plus discrète.
À noter : le syndrome de Cushing engendre des vergetures pathologiques. Il s’agit d’un trouble endocrinien lié a des niveaux trop élevés de cortisol. Le traitement relève alors de la médecine.
Merci à Lionel de Benetti, ingénieur cosmétologue, Aurélie Guyoux, Directrice de la Recherche et de l’Innovation Naos, Pierre-Louis Delapalme, co-Président de Biologique Recherche, Dr Nicolas Bachot, Dermatologue et Directeur R&D laboratoires DermEden.
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